En 2004, le commerce extérieur russe a été
évalué à 257 milliards de dollars, ce qui
correspond à une augmentation nette de 34, 6% par rapport
à 2003. L’export a augmenté de 36 % et représente
181 milliards de dollars ; l’import a augmenté
de 32 % et représente 76 milliards de dollars. Le degré
d’ouverture du marché russe , soit sa part des
exportations dans le PIB a été de 32 %.
Le partenaire principal de la Russie est l’Europe de
l’Ouest. Le commerce avec les 15 « anciens »
membres de l’Union Européenne représente
près de 40 % du total des échanges. Les partenaires
les plus actifs sont l’Allemagne, les Pays Bas et l’Italie.
Le deuxième groupe en terme de volume d’échanges
est la CEI, avec l’Ukraine, la Biélorussie et le
Kazakhstan en tête. Le troisième groupe inclut
les Etats-Unis, le Japon et la Chine.
Les principaux
partenaires de la Russie en 2004 sont les suivants :
Pays |
Volume d'échanges, % |
Evolution, % |
Allemagne |
9,3 |
-0,4 |
Biélorussie |
6,8 |
0,3 |
Ukraine |
6,6 |
0,3 |
Pays Bas |
6,5 |
1,3 |
Italie |
5,9 |
0,2 |
Chine |
5,8 |
-0,3 |
Etats-Unis |
3,8 |
0 |
Turquie |
3,4 |
0,4 |
Kazakhstan |
3,2 |
0,2 |
France |
3,0 |
0,1 |
Japon |
2,9 |
0,6 |
Total |
54,1 |
2,5 |
Source : Service fédéral des Douanes,
www.customs.ru
Les principaux clients
sont les Pays-Bas, l’Italie et la Biélorussie et
les principaux fournisseurs l’Allemagne, la Biélorussie
et l’Ukraine. Les automobiles, les biens d'équipement,
les produits de l’industrie chimique et les produits alimentaires
représentent la majorité des importations en provenance
des pays hors CEI.
La Russie, qui
est le deuxième exportateur mondial de pétrole
mais n'est pas membre de l’OPEP, exporte en grande majorité
du combustible. La dépendance envers les cours mondiaux
du prix des matières premières rend les revenus
provenant de l’export fragiles.
La contrebande pose
également un problème de performance pour le commerce
extérieur. Moins développée aujourd’hui,
elle a été la source de revenu principal pour
beaucoup de Russes dans les années 90. Ceux qu'on appelle
« tchelnoki » sont des personnes, surtout des femme,s
qui transportent des centaines de kilos de produits de Turquie,
de Chine, de Pologne et les vendent ensuite sur les marchés.
Ces ex-universitaires, ex-professeurs ou ex-juristes ont été
critiquées, accusées de spéculation et
même méprisées, même si c'est grâce
à ces « tchelnoki » que beaucoup de Russes
dans les années 1990 ont pu acheter de nouveaux vêtements
ou des outils pour la maison à des prix abordables, sans
comparaison avec ceux pratiqués dans les magasins.
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