Appartenant à l'Etat, le réseau de transport
est marqué par un niveau de prix relativement élevé
et par une efficacité limitée. Le réseau
est très peu dense et ne parvient pas à satisfaire
tous les besoins de transport, compte tenu de l'immensité
du pays. C'est notamment le cas du transport ferroviaire, prioritaire
sous le communisme et encore dominant actuellement.
Le réseau ferroviaire est dense dans la plus grande
partie de la Russie d'Europe et au sud de Saint-Pétersbourg,
mais il est très insuffisant en Sibérie et en
Russie extrême-orientale. En raison du coût élevé
de la construction et de l'entretien des routes, le transport
routier est faiblement pris en charge par l'Etat russe. Peu
de routes comportent plus de deux voies de circulation et la
plupart sont en mauvais état. Les autoroutes sont quasi
inexistantes. En revanche, la flotte marchande est importante
et le transport maritime a été facilité
par la construction de sept grands barrages. La Russie possède
43 ports maritimes. Les principaux d’entre eux sont Novorossisk,
Saint Petersbourg, Touapsé, Vostochny, Mourmansk, Nakhodka,
Vladivostok, Vanino, Kaliningrad, Taganrok. Pour les distances
importantes et lorsque les produits s'y prêtent, le transport
aérien constitue une solution avantageuse.
Le choix des incoterms va dépendre des conditions négociées
entre les partenaires. En général, tous les incoterms
sont utilisés pour l’expédition des marchandises
à partir et vers la Russie. Mais les plus fréquemment
employés sont EXW, FCA et CPT/CIP. Les PME françaises
préfèrent souvent ne pas s’occuper du transport
et choisissent EXW, soit par manque de moyens financiers, soit
à cause de la complication des procédures douanières.
Les clients russes ont généralement des contacts
bien établis avec les douanes russes et connaissent bien
les « ficelles » du métier. Les entreprises
qui choisissent CPT ou CIP recherchent à contrôler
le transport et maîtriser les dates de livraison. Par
contre, les grandes entreprises utilisent d’avantage les
incotermes DDU/DDP qui leur garantissent le contrôle total
sur l’expédition des marchandises et la conformité
absolue (absence de corruption par exemple) vis-à-vis
des procédures douanières. Quant à l’assurance
des marchandises, elle peut être souscrite auprès
d’une société d’assurance ou auprès
du transitaire lui-même. Ce dernier propose souvent deux
types d’assurance : risque ordinaire et risque de guerre.
Le coût moyen d’une assurance ordinaire est de 0,02%
du prix total de la marchandise et de l’expédition.
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