Suivant la tendance de l'économie nationale, l'industrie
chimique russe se redresse depuis 1999. Toutefois, le secteur
reste confronté à une faible compétitivité
par rapport à la concurrence étrangère.
L’essentiel de la production est réalisé
par une centaine d’entreprises environ, qui disposent
de positions dominantes en Russie. Par exemple, trois sociétés
russes se partagen depuis 1998, 80 % de la production de peintures
et vernis : Lakokraska et Rousskie Kraski, qui appartenient
au groupe Spektr, et Teks. Ces sociétés sont également
présentes dans la CEI. Toutefois, les producteurs russes
sont confrontés à une grave réduction de
leurs parts de marchés, au profit des importations. Seules
les rares entreprises telles que le producteur de caoutchouc
Nijnekamskneftekhim qui ont mis en oeuvre une démarche
qualité, souvent à la suite de la crise de 1998,
seront en mesure de survivre.
Le marché russe de la chimie et pétrochimie a
un potentiel important. Toutefois, l’obsolescence de l’outil
de production et la spécialisation sur des produits à
faible valeur ajoutée ne permettent pas aux produits
russes d’attendre le niveau des standards internationaux.
C'est pourquoi les investissements étrangers, dont le
nombre est en croissance, notamment pour les greenfield, sont
très attendus dans le secteur.
Salons du secteur
Khimia, Interplastika, Interlakokraska, Interplastika, Tyres
& Rubber1, Bytchimexpo
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