Le secteur touristique était florissant sous le régime
soviétique. L’URSS recevait environ sept millions
de visiteurs chaque année, dont un peu plus de la moitié
en provenance de l’Europe de l’est. L’organisation
gouvernementale Intourist gérait toutes les formalités
touristiques. De nombreux magasins en devises (Beriozka) furent
crées pour vendre une variété de souvenirs
aux touristes étrangers. Les voyages des étudiants
étaient organisés par Spoutnik, le bureau international
de voyage des jeunes. Le gouvernement soviétique encourageait
également le tourisme intérieur.
A la suite de la chute du communisme en Europe de l'Est et
en URSS, le tourisme en Russie a fortement chuté. Au
milieu des années 1990, le tourisme individuel était
quasiment inexistant. L’immensité du pays, les
formalités fastidieuses, le manque de repères
face à un système resté "soviétique"
et peu compréhensible pour le visiteur occidental, les
lacunes en matière d’infrastructures et la réputation
d’insécurité sont autant de facteurs qui
incitent aux voyages organisés.
Toutefois, avec plus de vingt millions de touristes chaque
année, la Russie est redevenue une des dix destinations
touristiques les plus prisées au monde. La majorité
des visiteurs se rendent en Russie pour y visiter des membres
de leur famille. Les touristes proviennent essentiellement de
Pologne, de Finlande, d'Allemagne, de Chine, des Etats-Unis,
d'Italie et de Lettonie. Les Japonais sont ceux qui dépensent
le plus, suivis par les Espagnols, les Français, les
Britanniques, les Canadiens et les Américains. Les citoyens
français séjournent en moyenne une semaine en
Russie et leurs destinations restent traditionnellement Moscou,
Saint Pétersbourg et les villes de l'Anneau d'Or.
Le secteur du tourisme en Russie, tant en ce qui concerne le
parc hôtelier, que les bases de loisirs et les modes de
transport ne correspond pas aux standards internationaux. Une
grande partie de ce secteur sert au blanchiment d'argent et
fonctionne sans respecter les principales contraintes de la
loi russe.
Bien que le tourisme ne représente pas une part importante
de l’économie nationale, il apporte toutefois une
source appréciable de devises, et surtout, il constitue
un enjeu stratégique pour certaines économies
régionales comme celle de Krasnodar, sur les rives de
la Mer noire, ou Stavropol, dans le Caucase.
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