Quelques lois que Vladimir Poutine a fait voter par la Douma
restreignent la liberté d’expression en Russie.
Une loi sur les médias de 2003 interdit de donner son
avis sur les candidats en période électorale,
une autre loi de 2002 sur «l’extrémisme politique
» interdit l’existence de toutes les organisations
et tous les média jugés « extrémistes
» (ce sont souvent ceux qui critiquent la guerre en Tchétchenie).
Les agressions contre les journalistes sont très fréquentes.
Les assassinats sont rarement élucidés ou sont
attribués aux faits divers.
Internet n’échappe pas au contrôle. Ainsi,
le site de la radio d'opposition Ekho Moskvy (Echo de Moscou)
a été menacé de fermeture à plusieurs
reprises pour avoir diffusé des informations sur la prise
d'otages du théâtre de Moscou en octobre 2002.
Les sites d'informations tchétchènes sont systématiquement
bloqués, comme chechen.ru, fermé par le FSB le
5 novembre 2002. Les sites basés à l'étranger
n’échappent pas non plus au contrôle. L'accès
au site kavkaztsenter, par exemple, basé en Estonie,
a été rendu impossible fin avril 2003, après
des pressions des autorités russes.
|
IMPORTANT !
Cette version de Centreurope.org est présentée à titre d'archive et n'est plus actualisée.
Pour des informations à jour et renouvelées, veuillez consultez nos sites :
|