La main-d'œuvre russe est nombreuse et bien formée,
surtout dans les métiers techniques. Les Russes sont
capables de hautes performances technologiques. La société
à capitaux franco-russes STARSEM qui a pour vocation
d'exploiter et commercialiser le lanceur Soyouz, a d'ores et
déjà à son actif de nombreux lancements
réussis de satellites de télécommunications.
En ce qui concerne les nouveaux métiers de l’économie
de marché, le pays manque encore (surtout en province)
de cadres rapidement opérationnels. La Russie a hérité
de l’URSS un système universitaire complet et riche,
mais trop généraliste. Les salariés ont
donc souvent besoin de formation continue, qu’ils apprécient
par ailleurs. La main d’œuvre est mobile et montre
souvent de grandes capacités d’adaptation. Les
Russes travaillent bien à l’étranger et
s’intègrent vite dans des environnements inconnus.
En Russie, le travail, surtout en comparaison avec l'Europe
occidentale, est faiblement rémunéré. Le
salaire moyen d’un cadre est de 300-400 euros. Par contre,
à Moscou et à Saint Petersbourg, les salaires
sont de deux à trois fois plus élevés.
La mentalité russe peut provoquer un certain absentéisme
et manque d’initiative, car les Russes sont plus orientés
vers le divertissement que vers le travail. Sous le communisme,
l'hostilité envers ceux qui étaient différents
ou trop autonomes dans leurs initiatives était officiellement
promu. Il en reste actuellement un faible esprit d'initiative
et une forme de jalousie envers ceux qui réussissent.
Par ailleurs, les Russes n'hésitent pas à utiliser
les équipements bureautiques pour leurs besoins personnels.
Dans l’Union Soviétique, en raison de la pénurie,
les gens emmenaient du bureau, comme disent les Russes, «
tout ce qui n’était pas à sa place ».
Cela se pratique moins désormais, mais continue à
exister tout de même.
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