Les syndicats en Russie ont un pouvoir limité. Leur
objectif principal se résume à la distribution
d’avantages sociaux. Ils sont présents dans la
plupart des cas dans les grandes entreprises industrielles.
Dans les PME/PMI, les syndicats sont quasi inexistants. La plupart
des syndicats russes sont regroupés dans la Fédération
des Syndicats Indépendants de Russie (FSIP). Ce sont
les successeurs des anciens syndicats officiels.
Au lieu de soutenir les ouvriers, les syndicats se retrouvent
souvent au service du gouvernement et des directions, en les
aidant à calmer les ouvriers lors des grèves et
des mouvements de protestation. D’ailleurs, la FSIP comprend
comme membres à la fois les ouvriers et les directions.
Cependant, il existe des syndicats indépendants qui agissent
réellement dans les intérêts des ouvriers.
Conformément à leur statut, les directions ne
peuvent pas en être membres, mais ce type de syndicats
est assez rarement rencontré.
Les grèves existent dans les entreprises russes mais
elles sont rares. Dans l'Union Soviétique, les grèves
étaitent interdites, la culture de la grève est
donc assez étrangère à l'ouvrier russe.
Dans les années 1990, les grèves avaient lieu
dans des circonstances exceptionnelles, comme par exemple suite
au non-paiement des salaires depuis de longs mois. Les adeptes
les plus actifs des grèves sont les fonctionnaires, et
notamment les professeurs des écoles et des universités,
ainsi que les mineurs.
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