Les implantations étrangères ont été
autorisées par la loi Markovic en 1988. Le mouvement s'est
accéléré à partir de l'indépendance,
mais il a été freiné par la lenteur du processus
de privatisation. Malgré une légère reprise
depuis 1995, le montant des IDE en Slovénie reste faible,
notamment en rapport au potentiel industriel du pays. Contrairement
aux autres pays d'Europe centrale et orientale, la Slovénie
possédait un tissu d'entreprises relativement familier avec
l'économie de marché. Ces dernières ont donc
moins sollicité la technologie, les équipements et
le savoir-faire occidental.
Parmi les investissements majeurs figurent l'Etat croate, à
la suite de la prise de participation de 50 % dans le projet commun
de la centrale nucléaire de Krsko. Renault (Revoz) est une
des principales entreprises du pays, le producteur d'automobiles
français ayant choisi à la fin des années 1980
comme implantation la Slovénie dans le but de cibler le marché
de la Yougoslavie, tout en profitant de la qualification de la main-d'oeuvre
slovène. Une centaine d'autres entreprises françaises
sont également présentes, parmi lesquelles Citroën,
Bull, Rexel (Electrobanava), la Société Générale
(SKB Banka), Leclerc et Suez-Lyonnaise des Eaux, qui a obtenu la
concession de l’épuration des eaux de Maribor pour
vingt-deux ans.
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