Les stéréotypes sur les "Pays de l'Est"
ou sur l"ex-Yougoslavie" ne s'appliquent pas aux Slovènes.
Il s'agit de centre-européens, et leurs attitudes dans les
affaires s'apparentent à celles des peuples germaniques.
Les langues les plus utilisées pour les affaires sont le
slovène, l'allemand, l'anglais et le croate. Les négociations
sont difficiles, notamment pour certains secteurs encore protectionnistes
tels que la distribution, les services financiers et certains biens
de consommation courante. Jusqu'à la récente entrée
du pays dans l'UE, des systèmes de clause de préférence
nationale s'appliquaient fréquemment en cas d’appel
d’offres public.
La notion de réseau relationnel est primordiale, d’autant
que les Slovènes tiennent à leur indépendance.
Les Slovènes sont réticents, tant au niveau politique
que culturel, à accepter le développement des activités
économiques étrangères, parfois perçu
comme une invasion. Alors que les ententes sont formellement interdites
dans la majorité des pays européens, il existe un
puissant système d’ententes en Slovénie, contre
lequel aucune instance de recours juridique ou contentieux n’est
en place.
Les investisseurs étrangers n'étant nécessairement
pas les bienvenus, la conclusion de partenariats est un excellent
moyen d'accès au marché slovène, comme l ’ont
fait de nombreuses entreprises françaises (Suez, Renault,
Peugeot, Citroën, Sanofi-Synthélabo, E.Leclerc, Schneider
...). Les hommes d’affaires slovenes sont compétents
et efficaces. Ils sont plus fiables que leurs voisins de l'Est pour
le respect des termes de livraison, des engagements et des accords.
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