Tout comme l'Albanie ou la Roumanie, la Yougoslavie est restée
hors du bloc communiste formé par l'Union Soviétique
à partir de 1945. La Slovénie était toutefois
dirigée par un régime communiste local, au sein de
la Fédération de Yougoslavie.
Entre 1971 et 1974, la Slovénie bénéficie
d'un libéralisme plus étendu que dans les autres républiques
de Yougoslavie, à la fois économique et politique.
Promulguée en 1974, la nouvelle constitution fédérale
accorde davantage de pouvoir aux Républiques de l'Etat fédéral.
Malgré des conditions en termes de pouvoir d'achat et de
libertés publiques plus satisfaisantes que dans les Pays
de l'Est, le régime engendra des mécontentements,
surtout après la mort de Tito en 1980.
Sous le communisme, les Slovènes étaient surnommés
les Suisses de la Yougoslavie. La Slovénie constituait le
principal centre commercial de la Yougoslavie, qui était
elle-même l'économie la plus ouverte d'Europe centrale
et orientale. De surcroît, la plus grande partie de ces échanges
avaient lieu avec des économies de marché occidentales
avancées.
A l'origine majoritairement agricole, l'économie s'est rapidement
industrialisée, en se concentrant sur l'industrie lourde
et notamment la sidérurgie. Les entreprises de la Fédération
de Yougoslavie se caractérisaient par le recours au "socialisme
de marché". Fonctionnant selon un système d'autogestion,
ce mode de contrôle contrastait avec la gestion économique
centralisée en vigueur dans les pays de l'Est. A la veille
de l'indépendance, près de 95 % de la main-d'oeuvre
slovène était employée dans des entreprises
à capital social, c'est-à-dire qui appartenaient à
la collectivité. Il existait toutefois également des
sociétés privées, des sociétés
d'Etat et des sociétés mixtes.
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